
Vie sociale au troisième millénaire
Un conte à ne pas dormir debout !
(3 pages - cliquez sur le titre pour importer)
Fermons les yeux et rêvons. Enfin, les Suisses auront admis qu’il existe des pauvres dans leur pays. Question de nombre, mais aussi parce que les personnes vivant des situations de précarité, voire de détresse, seront issues aussi de la classe moyenne sacrifiée sur l’autel des “ restructurations ”.
Les cantons auront quadrillé leur territoire d’organismes chargés de gérer des populations en difficulté. La raréfaction du travail classique aura eu raison des prétentions d’insérer chacun dans un poste de travail stable à durée indéterminée. On parlera de plus en plus d’activités et d’occupations destinées à donner un sens à l’existence. Une partie importante de la population ne formulera plus de projets à court et moyen terme : chapelet de petits boulots ou de tâches d’intérêt collectif, de travaux de proximité etc.
Certains trouveront un horizon dans les pratiques culturelles ou des loisirs qui n’en porteront plus le nom. Quelques-uns tenteront, jusqu’à épuisement, de créer quelques petites entreprises.
Un conte à ne pas dormir debout !
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Fermons les yeux et rêvons. Enfin, les Suisses auront admis qu’il existe des pauvres dans leur pays. Question de nombre, mais aussi parce que les personnes vivant des situations de précarité, voire de détresse, seront issues aussi de la classe moyenne sacrifiée sur l’autel des “ restructurations ”.
Les cantons auront quadrillé leur territoire d’organismes chargés de gérer des populations en difficulté. La raréfaction du travail classique aura eu raison des prétentions d’insérer chacun dans un poste de travail stable à durée indéterminée. On parlera de plus en plus d’activités et d’occupations destinées à donner un sens à l’existence. Une partie importante de la population ne formulera plus de projets à court et moyen terme : chapelet de petits boulots ou de tâches d’intérêt collectif, de travaux de proximité etc.
Certains trouveront un horizon dans les pratiques culturelles ou des loisirs qui n’en porteront plus le nom. Quelques-uns tenteront, jusqu’à épuisement, de créer quelques petites entreprises.